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23 octobre 2006

des nouvelles !

Après avoir pleuré pour Johnny devenu Ocean (prononcer "ochieune"), pour un garçon (B.), après avoir déménagé, être retournée chez mes parents (enfer et damnation), bu, menstrué, migrainé, vomi puis encore pleuré pour une amie (C.) et son ami (O.), me voilà à nouveau en forme !
Je me suis donc épilé les jambes (ceci est un signe qui ne trompe pas), j'ai vidé et rangé ce qu'il y avait dans les cartons et fait la secrétaire pour ma mère.

J'ai presque fini "King Kong Théorie", le dernier livre de Virginie Despentes (cadeau de mon amie C.). J'ai retenu principalement une chose (c'est une théorie d'une féministe américaine dont je ne sais plus le nom) : les filles, à chaque fois qu'on sort, on prend le risque de se faire violer. Et on apprend à vivre avec ce risque (ou alors on reste chez soi, ce qui n'est pas moins sûr si on a un père, des oncles, cousins, frères incestueux). Cette idée n'enlève rien au fait que la fille soit victime (ça n'a aucun rapport avec les réflexions du style "elle n'avait qu'à pas se mettre en minijupe", etc), mais rajoute une force limite guerrière à notre genre. Je compare ça aux hommes (parce qu'ils y sont encore majoritaires) qui vont à la guerre : ils prennent le risque de se faire tuer. Ils sont victimes ET héros. Eh bien jusqu'ici, je ne voyais les filles violées que comme des victimes, alors que ce sont aussi des héroïnes.

EDIT : la féministe américaine en question ci-dessus s'appelle Camilla Paglia.

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